3e édition du Festival du cinéma russe de Nice


Du 22 au 26 septembre 2015

Lancé en 2013, à l’initiative du Gosfilmofond de Russie et de la municipalité de Nice, ainsi que sous l’égide de Gérard Depardieu, ce projet commun franco-russe monte en puissance chaque année.

Les Niçois pourront de nouveau voir les trésors du Gosfilmofond de Russie : des films d’archives rares, des chefs-d’œuvre du cinéma soviétique ainsi que de nouveaux films russes. Cette fois, les films du festival seront projetés sur les trois sites de Nice : à la cinémathèque de Nice et dans les cinémas Variétés et Pathé Masséna.
Le 70e anniversaire de fin de la Seconde guerre mondiale, soit la mémoire des années de guerre et la paix aujourd’hui et demain, tel est le thème de cette édition du festival.

Au programme : 10 films de fiction et 2 documentaires, dont 6 avant-premières.

L’avant-première, à l’ouverture du festival, du nouveau film d’Alexandre Sokourov « Francofonia » sera sans doute un événement marquant. Le réalisateur et scénariste russe, Maître émérite des arts de Russie, Artiste du peuple de Russie sera présent à la cérémonie d’ouverture et à la soirée « Leçon de cinéma » que propose la cinémathèque de Nice.

Parmi les invités du festival se trouvent : Ievguéni Guerassimov, Artiste du peuple de Russie, Arkadi Inine, illustrateur d’animation et Maître émérite des arts de Russie, Garri Bardine, réalisateur des films d’animation, Renat Davletiarov, producteur, réalisateur et scénariste, Segueï Mokritski, caméraman, réalisateur et scénariste, Iegor Klimovitch, réalisateur, acteur et scénariste, ainsi que Ievguenia Malakhova, chanteuse et actrice.

La soirée dédiée à l’escadrille Normandie-Niemen et la rétrospective Alexandre Alexeïeff, graveur, illustrateur et réalisateur de films d’animation français, d’origine russe, inventeur de l’écran d’épingles, marqueront les événements du festival.

Pour les enfants, le Gosfilmofond de Russie réserve un cadeau à part : des chefs-d’œuvre des films d’animation russes. Garri Bardine, Palme d’or du Festival de Cannes et l’un des réalisateurs des films d’animation russes les plus talentueux, présentera son œuvre aux enfants, ainsi qu’aux adultes.

L’entrée des séances est gratuite


Lundi 21 septembre

19:00 – Cinémathèque de Nice
Soirée « Leçon de cinéma » d’Alexandre Sokourov

Mardi, 22 septembre

16:00 – Cinémathèque de Nice

Avant-première en présence de l’équipe du film
Souschinski : la vérité sur la guerre
Réalisation : Anna Dorob
2015, studio Vozrojdenie, 41 min, documentaire
Le film parle du travail difficile de Vladimir Souschinski, caméraman de guerre. Il réunit des chroniques de la Seconde guerre mondiale filmées par Souschinski et ses collègues ainsi que des témoignages de cette terrible période de guerre. Dans ce documentaire sont également inclus des interviews avec le caméraman de guerre, Boris Sokolov, des vétérans de la Seconde guerre mondiale et des caméramans d’aujourd’hui. 

 
20:00 – Cinéma Variétés
Cérémonie d’ouverture
Avant-première en présence d’Alexandre Sokourov
Francofonia
Réalisation : Alexandre Sokourov
Scénario : Alexandre Sokourov
Avec Louis-Do de Lencquesaing, Vincent Nemeth, Benjamin Utzerath, Johanna Korthals Altes
2014, France/Allemagne/Russie, 88 min, couleur, docu-fiction
Voilà qu’un siècle encore a passé dans le Vieux Continent… De lourdes armées foulent le cœur de la civilisation et de nouveaux canons frappent les villes. Dans le massacre et les ruines, le beau, le magnifique, le sacré, créé au cours de millions de minutes et d’heures de labeur obstiné, est anéanti… A travers l’histoire de la collaboration de Jacques Jaujard et du Comte Franziskus Wolff Metternich pour la préservation des trésors du Musée du Louvre, Sokourov explore les rapports entre l’art et le pouvoir, et questionne ce que l’art nous dit de nous-mêmes au cœur même de l’un des conflits les plus meurtriers qu’ait connu le monde.
Mercredi 23 septembre  

Avant-première en présence de l’équipe du film
14:00 – Cinémathèque de Nice
Vassenine
Réalisation : Andreï Grigoriev
Scénario : Andreï Grigoriev
2015, studio DocFilmDoc, 58 min, documentaire
Le personnage principal du film est Nikolaï Vassenine. Il est ancien com¬battant de la guerre soviético-finlandaise et de la Seconde Guerre mon¬diale, et chevalier de la Légion d`honneur. Il a participé à la Résistance en 1943-1944. Pendant la guerre il fréquentait la jeune Française Jeanne Monot qu’il a aimé pour toute sa vie, mais qu’il a dû quitter en août 1944. En juin 2014, âgé de 94 ans, Nikolaï Vassenine revient en France pour revoir sa bien-aimée. L’argent pour ce voyage a été collecté à l’aide de plus de 2500 personnes et grâce aux principes du crowdfunding.

 
16:00 – Cinémathèque de Nice
L’Arc-en-ciel
Réalisation : Mark Donskoï
Scenario : Vanda Vassilevska
Avec Natalia Oujvi, Nina Alissova, Valentina Ivacheva, Gans Klering
1943, studio de Kiev, 86 min, noir et blanc, fiction
Ce film, réalisé dans des conditions très difficiles pendant la guerre, raconte la lutte héroïque des habitants du village ukrainien de Nova Lebedivka contre les nazis à travers le destin d’Olena Kostiouk, une femme ukrainienne qui, malgré les tortures inhumaines subies, n’a pas dénoncé ses camarades partisans. Le destin de ce personnage, symbole du courage et de la force du peuple, ne laisse personne indifférent. Le film a pour origine une vieille croyance russe qui assure que les arcs-en-ciel sont un heureux présage.

 
18:00 – Cinémathèque de Nice
Film inédit
Le Printemps dans la rue Zaretchnaïa
Réalisation : Félix Mironer et Marlen Khoutsiev
Scénario : Félix Mironer
Avec Nina Ivanova, Nikolaï Rybnikov
1956, studio d’Odessa, 90 min, noir et blanc, fiction
Tatiana est une jeune diplômée de l’institut pédagogique. Fraîchement nommée, elle doit enseigner la langue russe et la littérature à des adultes, dans un cours du soir. L’un de ses élèves, Sacha Savtchenko, est le meilleur fondeur de l’usine mais, trop sûr de lui-même, il n’est pas habitué à ce que les filles lui résistent… Or Tatiana refuse ses avances. Dépité, Sacha abandonne les cours, il joue l’indifférent mais il comprend peu à peu qu’il est vraiment amoureux… Le film, qui connut un grand succès populaire à sa sortie, est aujourd’hui encore considéré par les historiens et les critiques du cinéma, non seulement comme l’un des films majeurs de la période du dégel, mais comme l’un des chefs-d’œuvre du cinéma soviétique.

20:00 – Cinéma Pathé Masséna
Soirée commémorative dédiée à l’escadrille Normandie-Niémen
Avant-première en présence de l’équipe du film
Normandie-Niémen. Monologue
Réalisation : Iegor Klimovitch
Scénario : Kristina Abramian
2015, studio Kedr, 52 min, couleur, documentaire
Le film consacré à l’histoire de l’escadrille légendaire franco-soviétique Normandie-Niemen est construit sur des monologues. Toutes les histoires évoquées sont racontées par les acteurs de ces événements ou par leurs proches. Qui sont ces gens, devenus des légendes de l’aviation franco-russe ? Quelles histoires humaines, parfois les plus extraordinaires, composaient l’histoire générale du célèbre régiment ?

Jeudi 24 septembre
10:00 – Cinémathèque de Nice
Gosfilmofond de Russie, pour le jeune public
Réservé aux scolaires sur réservation
Projection de dessins animés.
En présence de Garri Bardine
 
14:00 – Cinémathèque de Nice
Romance à Moscou
Réalisation : Gueorgui Danielia
Scénario : Guennadi Chpalikov
Avec : Nikita Mikhalkov, Evgueni Steblov, Galina Polskikh, Vladimir Bassov, Rolan Bykov
1963, studio Mosfilm, 78 min, noir et blanc, comédie
Romance à Moscou (parfois traduit par Je me balade à Moscou) est un film soviétique réalisé par Gueorgui Danielia, célèbre en URSS et encore aujourd’hui dans les pays de la CEI et en Russie, où il passe régulièrement à la télévision. Du genre comédie lyrique, ce film est célèbre aussi pour ses chansons composées par Andreï Petrov.

Le prix spécial au festival de Cannes, 1964

16:00 – Cinémathèque de Nice
Hommage à Alexandre Alexeïeff, graveur, illustrateur et réalisateur de films d’animation, inventeur de l’écran d’épingles
Films d’animation d’Alexandre Alexeïeff
Une Nuit sur le Mont Chauve, 1933, 9 min
En Passant, 1944, 1 min 32
Le Nez, 1963, 12 min
Tableaux d’une exposition, 1972, 10 min
Trois Thèmes, 1980, 8 min
Pure Beauté, 1954, 1 min

18:00 – Cinémathèque de Nice
Quand passent les cigognes
Réalisation : Mikhaïl Kalatozov
Scénario : Victor Rozov
Avec : Tatiana Samoïlova, Alexeï Batalov
1957, studio Mosfilm, noir et blanc, fiction
La guerre sépare Boris et Veronika, deux jeunes Moscovites amoureux. Toujours amoureuse de Boris, mais sans nouvelles de lui, Veronika épouse Mark, cousin de Boris.
Le film connut un triomphe à Cannes en 1958 et remporta, par ailleurs, des prix prestigieux dans de multiples festivals internationaux. Tatiana Samoïlova dans le rôle de Veronika eut une grande part dans son succès. Avec un naturel bouleversant, elle exprime la complexité des sentiments qui la torturent : un amour sans faille pour Boris, amour insouciant et confiant au début, obscurci soudain par la séparation qu’impose la guerre, et devenu tragique par la trahison que constitue son mariage.

20:00 – Cinéma Pathé Masséna
Avant-première
Le lichen des caribous
Réalisation : Vladimir Toumaev
Scénario : Valeri Bakirov, Savva Minaev
Avec Evgueni Sangadjiev, Galina Tikhonova, Irina Mikhaïlova, Piotr Basnaïev
2014, studio DC-Film, 98 min, couleur, fiction
L’histoire se déroule dans la toundra du Grand Nord, au-delà du Cercle Polaire, et montre de manière authentique le quotidien et les traditions du peuple Nenets. Le jeune Aliocha se marie pour céder à l’insistance de sa mère : le foyer familial ne doit pas être vide, la lignée ne doit pas s’éteindre. Mais son cœur bat depuis dix ans pour une jeune fille qui est allée vivre sur le continent. Pourtant, chaque jour, Aliochka scrute la route. Chaque jour, il attend son amour impossible.

Vendredi 25 septembre
10:00 – Cinémathèque de Nice
Gosfilmofond de Russie, pour le jeune public
Réservé aux scolaires sur réservation
Projection de dessins animés.
En présence de Garri Bardine.

14:00 – Cinémathèque de Nice
70e anniversaire de la fin de la Seconde guerre mondiale
Film inédit
Les meurtriers sont en chemin
Réalisation : Vsevolod Poudovkine, Iouri Taritch
Scénario : Manuel Bolchintsov, Vsevolod Poudovkine
Avec Mikhaïl Astangov, Boris Blinov, Alexandre Violinov
1942, studio TsOKS, 64 min, noir et blanc, fiction
Le film, réalisé d’après la pièce de Bertolt Brecht « Grand-peur et misère du IIIe Reich », essaie d’expliquer le mécanisme d’oppression de la personnalité dans un Etat totalitaire despotique et de recréer l’atmosphère d’hypocrisie et de peur dans laquelle était plongé le peuple allemand. Le propos du film ne rentrait pas dans la ligne officielle de l’URSS, c’est pourquoi il a été relégué aux oubliettes pendant de longues années. Il est toutefois un des films inscrits à jamais dans l’histoire du cinéma soviétique.

16:00 – Cinémathèque de Nice
Film inédit
Le traînard du ciel
Réalisation : Semion Timochenko
Scénario : Semion Timochenko
Avec Nikolaï Krutchkov, Vassili Merkouriev, Vassili Neschiplenko
1945, studio Lenfilm, 82 min, noir et blanc, fiction
Ce film est l’histoire de trois pilotes, amis de combat, qui ont juré de ne pas tomber amoureux « même des filles les plus belles » avant la fin de la guerre. Mais, après avoir fait connaissance avec les pilotes de l’ « escadrille des femmes », les trois pilotes oublient, l’un après l’autre, leur promesse. Les chansons de cette comédie musicale ont été enregistrées en URSS sur des disques vinyle en des millions d’exemplaires.

18:00 – Cinémathèque de Nice
Film inédit
Une fois la nuit
Réalisation : Boris Barnet
Scénario : Fiodor Knorre
Avec Boris Andreïev, Ivan Kouznetsov, Nikolaï Doupak, Irina Radtchenko
1944, studio d’Erevan, 77 min, noir et blanc, fiction
C’est la guerre. Sur une petite ville soviétique occupée par les Allemands tombe un avion en flammes. Une jeune fille d’un milieu modeste décide, au risque de sa vie, de cacher et d’aider des pilotes soviétiques sérieusement blessés. Barnet est considéré, à l’instar de Tarkovsky, comme un cinéaste ayant l’expression la plus complexe et singulière du cinéma soviétique.

20:00 – Cinéma Pathé Masséna
Avant-première en présence de l’équipe du film
La Bataille pour Sébastopol
Réalisation : Sergueï Mokritski
Scénario : Iegor Olessov, Maxime Dankevitch, Maxime Boudarine, Léonid Korine
Avec Julia Peresild, Ievguéni Tsyganov, Nikita Tarassov, Joan Blackham, Vitali Linetski, Vladimir Lilitski
2015, Russie-Ukraine, 118 min, couleur, fiction
Le film retrace la véritable histoire de Ludmila Pavlitchenko, femme tireur d’élite devenue une légende. Sur les champs de bataille elle a vu la mort et les souffrances, mais c’est l’amour qui est devenu pour elle l’épreuve la plus sérieuse, l’amour que la guerre pouvait lui prendre. Le slogan du film Une femme qui a changé le cours de l’Histoire rappelle son rôle dans l’ouverture d’un second front en Europe. Pendant sa tournée dans les villes américaines, organisée par Eleanor Roosevelt, Ludmila a prononcé à Chicago ces mots devenus célèbres : « J’ai vingt-cinq ans et j’ai déjà tué trois cent neuf nazis. Ne croyez-vous pas, gentlemen, que vous vous cachez depuis trop longtemps derrière mon dos ? »

Samedi 26 septembre

14:00 – Cinémathèque de Nice

Gosfilmofond de Russie, pour le jeune public
Projection de dessins animés
En présence de Garri Bardine
La Nounou
Réalisation : Garri Bardine
Scénario : Garri Bardine
1997, studio Stayer, 25 min, animation poupées
Une nuit de Nouvel An, dans une maison huppée, un petit garçon dont personne ne s’occupe invente avec des bouts de chiffons, un gant de boxe et une paire de patins à roulettes, une nounou idéale pour meubler sa solitude. Et comme dans les contes de fées, la poupée prend vie et prépare une fête à la hauteur de l’émerveillement de l’enfant.

La Nounou et les pirates
Réalisation : Garri Bardine
Scénario : Garri Bardine
2001, studio Stayer, 26 min, animation poupées
De joyeuses aventures sur la mer, parfois dangereuses, du Garçon et de Nounou.

16:00 – Cinémathèque de Nice
Il était une petite fille
Réalisation : Viktor Eisymont
Scénario : Vladimir Nedobrovo
Avec : Nina Ivanova, Natalia Zaschipina
1944, Soyouzdetfilm, 69 min, noir et blanc, fiction
La vie de deux petites filles, Nastia et Katia, dans le blocus de Leningrad. Le froid, la famine, les traversées de la ville pour aller chercher l’eau dans la Neva, la mort de la mère, une blessure : les enfants ont supporté tous les tourments de la guerre, à côté des adultes. Malgré la guerre et le blocus, Nastia et Katia reviennent toujours dans leur monde des enfants avec des poupées et des chansons enfantines. Le film a été en partie tourné dans Leningrad soumis au blocus.

18:00 – Cinémathèque de Nice
En présence de Garri Bardine
Fioritures
Réalisation : Garri Bardine
Scénario : Garri Bardine
1987, Soyouzmoultfilm, 10 min, film d’animation
D’un petit fil de fer naissent tous les ingrédients ou ornements du récit – un homme, des arbres et des fleurs, une maison, un chien, une femme, une palissade… et des barbelés !

Le Vilain petit canard
Réalisation : Garri Bardine
Scénario : Garri Bardine
2010, studio Stayer, 75 min, film d’animation
Adapté du conte éponyme d’Andersen et décliné sur le mode de la comédie musicale, l’histoire se déroule dans une basse-cour où un oisillon bien différent des autres voit le jour. Coqs, poules, canards et oies se moquent de lui et le mettent rapidement à l’écart. Le vilain petit canard est chassé des lieux. Il découvre plus tard qu’il est en réalité un beau cygne. La musique de Tchaïkovski, des ballets « Le lac des cygnes » et « Casse-Noisette », est arrangée par le compositeur Sergueï Anachkine.

20:00 – Cinéma Pathé Masséna
Cérémonie de clôture
Avant-première en présence de Renat Davletiarov
Ici les aubes sont calmes
Réalisation : Renat Davletiarov
Scénario : Iouri Korotkov, Artem Vitkine, Renat Davletiarov
Avec Piotr Fiodorov, Anastassia Mikoultchina, Genia Malakhova, Agnia Kouznetsova, Sofia Lebedeva, Kristina Asmous, Iekaterina Vilkova, Anatoli Bely, Daria Moroz, Viktor Proskourine
2015, studio « Real-Dakota », « Interfest » et « Nache kino », 115 min, couleur, fiction
D’après le récit éponyme de Boris Vassiliev. Mai 1942, la guerre fait rage. Quelque part en Carélie, les cinq servantes d’une batterie de D.C.A., qui pour la plupart n’ont pas encore vingt ans, et leur supérieur, l’adjudant-chef Vaskov, doivent faire face à une situation imprévue : un commando allemand a débarqué en ce lieu éloigné de la ligne de front. Il importe d’en informer d’urgence l’État-Major. Mais la liaison est coupée, le petit groupe se retrouve dans l’isolation complète et ne peut plus compter que sur lui-même pour agir. L’ennemi a pour mission de s’enfoncer aussi loin que possible dans les arrières soviétiques, et de détruire tous les objectifs vitaux qu’il trouvera sur son trajet. Vaskov et ses cinq filles livrent un combat inégal contre les commandos allemands armés jusqu’aux dents…